Le quatrième épisode de notre série intitulée Les Zombres des Zybrides clôture la saga de l’histoire de la troupe à l’origine de la création du Petit Théâtre par un épisode sur les divers hommages que nous avons rendu à nos prédécesseur·es.
En 2018, l’équipe du Petit Théâtre a mis sur pied le projet La Ville est Delisle pour célébrer les 40 ans de la troupe de théâtre Les Zybrides et rendre hommage à Jeanne-Mance Delisle, dramaturge, romancière, scénariste et nouvelliste originaire de Destor qui a composé plusieurs textes, publiés ou inédits, pour la troupe. La Ville est Delisle se composait d’une série de micro-projets artistiques et d’activités de médiation culturelle s’étendant sur l’année. Parmi eux, on retrouve la pièce Les Zybrides 4.0, célébrer 40 ans de création présentée au Cabaret de la Dernière Chance mais aussi Le Cœur sacré de Jeanne-Mance, deux pièces qui évoquent et reprennent des extraits de textes joués jadis par Les Zybrides. La murale Que s’allument les projecteurs, ornant le mur sud du Petit Théâtre et figurant les personnalités qui ont fait notre passé faisait également partie de ce projet d’envergure.
Dans cette émission, vous pourrez écouter les personnes qui ont participé à l’élaboration de La Ville est Delisle parler des différentes réalisations et admirer les artistes à l’œuvre sur leur échafaudage au moment de la création de la murale. Arnel Martel évoque aussi son interprétation du personnage de Tonio Morin et la fierté qu’il a ressenti à réussir à rendre son caractère avec justesse sur scène.
Jouer Tonio Morin est tellement à l’antipode de ce que je suis…Je ne peux pas m’imaginer qu’un personnage comme ça puisse exister. C’est en train de me lacérer intérieurement […]. J’ai pu pardonner à Tonio Morin d’être ce qu’il est.
Arnel Martel
Réalisation
Alex Alisich, Bérénice Vallet, Hector Vallet